Il est temps de continuer la réflexion lancée plus tôt sur la présence des entreprises sur Facebook, et sur leurs interactions avec la communauté. Dans le cadre d'un cours à l'UQAM, j'ai eu l'occasion de récolter et analyser les résultats d'un sondage (non probabiliste) sur la sensibilité à la publicité Facebook. Voici quelques résultats marquants de cette étude.
À la question :
" Je passe plus de 30 minutes
actives sur Facebook par jour. " , 85,7% des répondants ont dit être en accord avec cette affirmation. Ce résultat n'est pas surprenant, mais explique très bien pourquoi les entreprises ont sauté à pieds joints dans l'aventure, sans réellement se soucier de sont efficacité. Les questions suivantes ont toutefois des résultats qui risquent d'en surprendre certains. Le pourcentage donné est toujours la fréquence des gens en accord avec l'affirmation.
Je prends en considération le degré de satisfaction des autres consommateurs avant de faire un achat : 14,3 %
Je remarque la publicité sur Facebook : 46,7%
Je suis sensible aux offres
promotionnelles offertes sur Facebook : 5,8 %
La publicité sur Facebook
m’amène à modifier ma manière de magasiner : 0,9 %
Il semblerait donc que les interactions des clients avec les entreprises sur internet ne se situent pas du côté de la consommation, mais plutôt des commentaires et du feedback concernant certains produits.
Toutefois, il faut noter que l'échantillon est non probabiliste, donc il ne faudrait pas pousser les conclusions en dehors de leur contexte. Il était bien sûr mentionné que l'étude se faisait dans un cadre universitaire, ce qui aurait pu changer certaines réponses. De plus, la majorité des répondants étaient des femmes de 17 à 34 ans, issues des cercles de connaissances de l'équipe de recherche. Finalement, l'échantillon était de taille discutable.
Malgré tout, les résultats portent à poser certaines questions pertinentes. Quelle est la réelle relation des entreprises avec leur client sur les réseaux sociaux, et jusqu'à quel point cette relation emmène un changement dans la consommation? Surtout, si la population accepte l'intrusion de la publicité dans sa vie intime comme inévitable, la voit-elle positivement ou celle-ci a-t-elle un effet contraire à celui désiré?
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